Il n’y a de terre qui ne se mange
Résidence – exposition – table ronde – dîner
Emmanuelle Roule X Bold X 8 Fablab

Travailler avec la terre

Ayant en commun le matériau terre, nous avons décidé avec Emmanuelle Roule de mener un travail expérimental et de production en croisant nos domaines de recherches respectifs.

Affiner le processus de création

Au fil des semaines de résidence, nous avons affiné nos outils numériques traditionnels et paramétriques avec Bastien Pyon du 8 Fablab. Ces outils permettent de développer des langages formels, esthétiques et fonctionnels pour aboutir à des collections cohérentes.

La conception paramétrique nécessite une grande réflexion a priori pour concevoir des “recettes” numériques pour apporter plus de liberté et de flexibilité à la phase de conception. L’objectif est également d’améliorer les fichiers d’impression et donc la qualité des objets à chaque nouveau stade de la résidence.

Il n’y a de terre qui ne se mange

Exposition sensorielle et fragmentée qui, au travers de sélections d’échantillons, pièces, vidéos, photographies, donne à voir et comprendre les étapes de création et d’expérimentation, à la croisée de plusieurs paramètres : un matériau, la terre ; un territoire, la Drôme ; des savoir-faire, la main, des outils, l’impression 3D, le tour… et un projet de recherche : Patrimoine vivant.

Cette exposition est pensée comme un point d’étape dans le travail de création et d’expérimentation mené au sein du 8 Fablab.

Le point de départ est le matériau : la terre, croisant la Terre. Depuis l’épicentre du 8 Fablab, le projet terres imprimées s’est déployé depuis août 2020, autour de rencontres avec les acteurs de la céramique sur le territoire drômois ; certaines ont donné lieu à des collaborations notamment avec la Fabrique de Cliousclat.

Cette exposition prend forme autour de ce maillage territorial et de questions centrales sur la provenance de la terre, sa transformation, ses usages. L’argile est le matériau le plus ancien avec le bois, elle dispose depuis quelques années de potentiels champs de développement majeurs, liant perpétuellement l’ancestral à l’innovation et la recherche, répondant à des enjeux sociétaux et environnementaux.

Cette restitution de résidence est pensée comme un éloge à la terre. Un éloge à ceux qui nous ont précédés et ceux avec lesquels nous échangeons et continuons d’apprendre dans le but de développements futurs en s’inscrivant dans cette histoire du temps et des savoir-faire en pays drômois.

Il n’y a de terre qui ne se mange invite à porter un regard et une réflexion commune sur la noblesse et l’humilité du sol et les enjeux environnementaux qui lui sont liés.

Le dîner par Marie Vial

Ce dîner a été pensé en collaboration avec la cheffe Marie Vial dans la filiation des thématiques qui traversent l’exposition et la résidence terres imprimées.

Basée à Marseille, Marie Vial est une cheffe indépendante, qui utilise la cuisine comme un medium pour rendre hommage au végétal, en privilégiant les ressources locales dans une démarche engagée et dans une quête d’esthétique et de sensibilité.