AVase
Amélie Pichard X bold

AVase, nouvel O.V.N.I.

Fidèle à son ambition de proposer des objets pour la maison, Amélie Pichard développe son premier
vase, mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment.

Faire le pont entre innovation et tradition est encore et toujours un pilier de la pratique d’Amélie.

Le AVase est un O.V.N.I. (Objet, valorisé, naturel et innovant), qui coche toutes les cases chères à
Amélie, un hommage à son sac signature orné d’un crocodile, le ABag, créé il y a 10 ans.

Artisanat numérique

Choix et préparation de la terre pour charger le tube en acier. Ce tube est comme la cartouche de l’imprimante. Un moteur pousse un piston qui fait sortir la terre à travers un tube plus fin pour finalement créer un colombin parfait de 5mm de diamètre.

On règle la vitesse d’impression et le flux de matière avant de lancer le travail. Trois couches pour le fond du vase sont imprimées, puis les parois se matérialisent doucement. Les strates visibles sur l’objet font partie de la signature esthétique induite par le procédé d’impression 3D.

Un lent processus

Une fois imprimés, les vases sont recouverts pendant plusieurs jours de séchage doux et lent pour éviter qu’ils ne se déforment ou que les strates ne se décollent.

Lorsqu’ils sont bien secs, les vases encore crus sont installés dans un four pour une première cuisson à 980°. Cette cuisson donnera ce qu’on appelle un biscuit.

Ils sont enfin acheminés à la Fabrique de Cliousclat à quelques kilomètres du Fablab pour être émaillés puis cuits une seconde fois à plus haute température. Lors de cette ultime étape, l’émail fond pour donner leur aspect brillant aux vases, tout en conférant leur étanchéité.